Belle année 2025

D’année en année la perte de biodiversité se ressent de plus en plus ce qui nécessite plus d’efforts et de persévérance pour faire de belles rencontres. En 2024 les circonstances ne nous ont pas permis de longs déplacements, mais nous avons quand même observé des espèces intéressantes au cours de quelques escapades. 

Le mois de juin, une période favorable pour découvrir les orchidées de la Drôme comme le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus). Une espèce emblématique rare et protégée qui fréquente les zones de mi-ombre humides de l’étage montagnard.

L’ophrys de la Drôme, (Ophrys drumana ou saratoi) selon les auteurs, une orchidée endémique du Sud-Est de la France dont la pollinisation est assurée par des abeilles mégachiles. Trompé par l’aspect et l’odeur de la fleur, le mâle tente de s’accoupler avec la plante ce qui permet sa fécondation.

En juillet un séjour en Ariège permettra de découvrir le Trithemis annelé (Trithemis annulata). Depuis sa première apparition dans le sud de l’Espagne au cours des années 70, cette libellule tropicale poursuit son expansion vers le nord à la faveur du réchauffement climatique. Elle est présente dans la plupart des étangs du Sud-Ouest de la France. 

Fin octobre, il y avait peu de migrateurs en Belgique du fait d’une température trop clémente pour la saison. Mais nous avons eu la chance d’observer le Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla) qui est revenu nicher dans le centre du pays après 500 ans d’absence. 

Dans les roselières, le discret Butor étoilé (Botaurus stellaris) sort au petit matin pour aller se nourrir.

La région parisienne n’est pas en reste. En mai, un reportage sur les sites Véolia de traitement des déchets a dévoilé une biodiversité inattendue. En bons opportunistes, les oiseaux profitent des détritus pour se nourrir. De nombreux milans noirs (Milvus migrans) volent au-dessus du site d’enfouissement, en compagnie de corbeaux freux, mouettes rieuses, goélands leucophées et même cigognes blanches. 

En octobre, lors de sorties mycologiques en forêt de Montmorency dans le Val d’Oise, découverte d’un Bolet parasite (Pseudoboletus parasiticus) qui n’avait pas été observé depuis longtemps. Il pousse exclusivement sur les vesses de loup, sclérodermes. 

Écrire commentaire

Commentaires: 4
  • #1

    Luc et Claude (vendredi, 17 janvier 2025 09:42)

    Salut Ami Gérard,
    Merci pour tes bons voeux 2025, toujours avec espoir de jours meilleurs, même si, il est difficile d'en être sûr à cent pour cent.
    Bravo pour ta photo de butor étoilé ...J'aurais bien aimé l'avoir dans l'oeil de mon téléobjectif !
    Reçois nos voeux les meilleurs pour toi et ta Famille.
    Claude et Luc.

  • #2

    Marianne (dimanche, 19 janvier 2025 17:11)

    Bonjour Gérard,
    J'ai toujours autant de plaisir à découvrir tes photos et à lire les textes qui les accompagnent.
    Merci et belle année 2025 !
    Marianne

  • #3

    Thierry B. (dimanche, 19 janvier 2025 23:22)

    Bonjour Gérard.
    Merci beaucoup pour ta publication sur ton blog dont ceux qui étaient à l'assemblée générale ont eu la primeure. Espérant que pour Sylvie et toi, cette année sera moins galère que l'année passée et que vous y ferez beaucoup d'observations en particulier de blaireaux comme nous l'avons prévu. A bientôt
    Amicalement
    Thierry

  • #4

    Michelle (mardi, 21 janvier 2025 10:36)

    Nos meilleurs vœux également à Sylvie et toi mon cher Gérard. Vos photos, blogs et créations nous ramènent aux valeurs Vraies, à la nature ; ce dont nous avons besoin en ces temps troubles et troublés. Que cette année vous soit plus sereine, apaisée et favorise vos déplacements en France, en Europe pour nous faire découvrir ces richesses que nous ne devinons même pas. MERCI à tous les deux.