L'ECOPRINT

Cette fois c’est la chaleur du feu qui produit l’image.
Une image subtile, issue du cœur de la plante, qui révèle les couleurs de ses essences intimes

Une heure trente de cuisson est nécessaire pour extraire les colorants des feuilles

Avec l’écoprint nous partons tel des alchimistes à la recherche de l’or végétal.
Un jaune favorisé par les nombreux pigments caroténoïdes et flavonoïdes contenus dans le feuillage des plantes que l’automne nous laisse entrevoir.

Cette technique d’impression a été inventée dans les années 80 par un groupe de designers australiens dont India Flint.

Les feuilles sont pressées dans des rouleaux de tissus avant la cuisson

Elle consiste à presser directement les feuilles des plantes tinctoriales sur un support (tissu ou papier) au lieu de les tremper dans un bain de couleur comme le fait la teinture traditionnelle. Dans un même pack, on peut utiliser des plantes et des produits mordants différents pour obtenir un ensemble de formes et de couleurs abstraites propices à la rêverie et à l’imaginaire. 

En appliquant directement la plante tinctoriale sur le support
l’écoprint a l’avantage d’utiliser moins d’eau, d’où le terme « éco ».

Ouverture des rouleaux après cuisson

En plus d’immortaliser le résultat final, le rôle du photographe sera de saisir les instants fugaces de l’évolution des couleurs lors de l’ouverture du pack, quand le végétal reste encore attaché au support et lors de la phase de séchage.

En soulevant les feuilles, nous découvrons avec surprise leurs couleurs imprimées

Nous présentons cette technique ainsi que le cyanotype lors du
26^ième festival de photo de Montier en Der (52)
du 16 au 19 novembre 2023.
Si vous passez voir le réveil des grues au bord du lac de Der à Chantecoq,
n’hésitez pas à venir nous voir, notre stand se trouve à la maison de la réserve.

Vous pouvez découvrir également d’autres créations sur la galerie photo du site
https://www.blondeau-photonature.com/galerie-photo/creativite/ecoprints/ 
Bonne visite